Prenez soin de votre intestin !

 

L’intestin et son microbiote sont un des centres principaux de la santé, mais aussi une des grandes causes de maladies telles que la colopathie, les maladies auto-immunes ou encore les allergies. De plus, la muqueuse intestinale est un poste-frontière donnant aux agressions extérieures un accès à notre sang. D’où l’importance de la protéger.

La principale anomalie de la muqueuse intestinale, qui fait 300 m² pour seulement quelques microns d’épaisseur, est l’hyperperméabilité. Elle permet à des molécules types toxines, pesticides ou métaux lourds de passer dans le sang, mais aussi aux morceaux de protéines mal digérés de franchir la barrière sanguine, au risque d’entraîner des réactions immunitaires et des inflammations chroniques. 
D’où la nécessité de protéger microbiote et muqueuse intestinale.


En cas de cancer

Il n’est pas prouvé que les déséquilibres de la muqueuse intestinale favorisent le cancer. Toutefois, chez une personne à risque, les affections intestinales sont forcément des facteurs aggravants. L’intestin est le principal centre de l’immunité : 60 % des cellules effectrices s’y trouvent. C’est par exemple dans l’intestin, précisément dans les plaques de Peyer, que sont sécrétés la majorité des anticorps qui défendent nos poumons. Or le cancer est avant tout une maladie immunitaire en lien avec des microbes. Par ailleurs, nous fabriquons tous des cellules cancéreuses que notre système immunitaire n’a de cesse de détruire. C’est quand ce dernier est dépassé que le cancer se développe.


Prise en charge en cas de chimio

Je donne systématiquement des symbiotiques et de la chlorophylle pendant et après une chimiothérapie. Un symbiotique est une association de probiotiques, bactéries (lactobactéries, bifidobactéries) qui rééquilibrent la flore intestinale, et de prébiotiques, fibres qui permettent l’implantation et le développement d’une flore de qualité.
Depuis près de trente ans, je constate que ces produits sont encore plus efficaces quand on les associe ou quand on les alterne avec une prise de chlorophylle magnésienne. Ce complément phyto-alimentaire permet d’absorber les gaz, limite le développement des mycoses et favorise la réparation de la muqueuse.


En revanche, en cas de chimiothérapie, les constipations sont fréquentes.
 
Je propose alors souvent une alternance de 2 gélules le matin de Quantaflore (symbiotique) les jours pairs et Quantaphylle (chlorophylle) les jours impairs. 
Ces deux produits ont l’avantage de bénéficier d’un excellent rapport qualité-prix. L’utilisation des symbiotiques et de la chlorophylle est compatible avec tous les médicaments et tous les protocoles de chimio. Non seulement il n’y a pas d’interaction, mais la synergie aide les utilisateurs à mieux traverser cette épreuve.
Il n’existe qu’une seule contre-indication d’emploi pour les probiotiques : lors d’une chimiothérapie aplasiante, autrement dit à haute dose, dans le cas d’une greffe de moelle osseuse, par exemple.


Et après la chimiothérapie ?

La consommation de symbiotiques et de chlorophylle sera poursuivie pendant 1 à 2 mois pour rééquilibrer la flore
On pourra associer ces produits à de la L-Glutamine, un acide aminé totalement naturel connu pour faciliter la cicatrisation de la muqueuse intestinale, souvent endommagée par les produits de chimio, mais aussi par les anti-inflammatoires, la cortisone ou les antibiotiques qui peuvent être combinés aux chimiothérapies. Dans ce cas, on donne 2 grammes de L-Glutamine pendant 2 mois.

Évidemment, on n’oubliera pas de bien équilibrer son alimentation. La flore intestinale a besoin d’une consommation de fibres régulières (fruits et légumes, légumes secs) et la muqueuse nécessite un bon apport en oméga-3 (huiles et poissons gras). N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant si vous êtes concerné.

En prévention, si vous désirez équilibrer votre flore pour bénéficier d’un meilleur­ confort intestinal et d’un système immunitaire plus solide, vous pouvez suivre les mêmes conseils en alternant le matin un symbiotique et de la chlorophylle.


En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Principes de santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé