« Du poison dans l’eau du robinet »

Le lundi 17 mai dernier à 20 h 35 sur France 3, les Français avait pu voir un film-débat de Sophie Le Gall : « Du poison dans l’eau du robinet ». La réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités. Il ressort de son enquête que, sans le savoir, des millions de Français boivent une eau chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments divers en plus des œstrogènes des pilules anticonceptionnelles, et même en gaz radon radioactif. Ce danger invisible menace la santé des plus jeunes aux plus âgés (cancers, allergies, stérilité, Alzheimer…).

Comme d’habitude, on présente aux téléspectateurs un simple état des lieux aussi alarmant que déjà connu. Et, comme d’habitude, l’affaire est montrée comme une fatalité, sans solution immédiate. On nous a dit que pour décontaminer l’eau potable, il « faudrait » bâtir des usines afin d’éliminer nitrates et pesticides, il « faudrait » investir pour filtrer les molécules de médicaments, il « faudrait » protéger les réserves d’eau des pollutions…

Tout cela est totalement irréaliste. Je m’explique : est-il logique de purifier à grands frais des millions de m3 d’eau qui vont servir à des usages purement domestiques, ménagers, industriels et agricoles ? Seule l’eau de boisson et de cuisine est concernée. Et la solution, on la connaît : les appareils à osmose inverse qui sont vendus dans le commerce sous différentes marques et options depuis près de vingt ans. Ce traitement de l’eau, qui se fait en dérivation directe sur le robinet de l’évier (ou peut même s’envisager à l’échelle collective par immeuble avec une double distribution), élimine 98% de tous les résidus.

Alors, devinez pourquoi on n’en a pas parlé : parce que cela vient interférer avec le marché pourri des lobbies de l’eau en bouteilles de plastique ! À savoir en passant qu’une telle bouteille, si elle a été chauffée au soleil (dans une voiture, par exemple), libère de grandes quantités de dioxines cancérogènes. Maintenant, c’est à chacun de voir !

 

À écouter sur Radio Médecine Douce :

 


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