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Les antiulcéreux, c’est le jackpot !

Les Français dépensent chaque année plus d’un milliard d’euros pour acheter des médicaments antiulcéreux. Une manne pour les labos qui exploitent le filon sans vergogne en incitant les médecins à prescrire ces médicaments pour des maladies où la preuve de leur efficacité est loin d’être apportée.


Savez-vous que chaque Français consomme, en moyenne, 17 comprimés de médicaments antiulcéreux ? Cela représente 48 millions de boîtes vendues chaque année !

Ces cinq dernières années les ventes de ce type de médicaments ont augmenté de 88 % ! Une manne de plus d’un milliard d’euros que se disputent les laboratoires en exploitant l’oméprazole, une molécule antiulcéreuse, sous de nombreuses marques (Mopral, Inexium, Eupantol, Inipomp, Lanzor, Ogast, Pariet, Zoltum…).

Ces médicaments antiulcéreux sont appelés « inhibiteurs de la pompe à protons » ou IPP. Leur rôle est d’inhiber temporairement la pompe à acide localisée dans certaines cellules spécialisées de la muqueuse gastrique.

Ce sont des médicaments sophistiqués et très chers qui devraient être réservés aux patients souffrant d’ulcère grave. Mais, si c’était le cas, on en vendrait beaucoup moins.

Alors, pourquoi consomme-t-on autant d’IPP ? La réponse nous vient directement de l’Assurance-maladie : 80 % des motifs de prescription ne concernent pas l’ulcère ! Les IPP sont en effet essentiellement prescrits pour lutter contre le reflux gastro-œsophagien (même irrégulier) ou pour diminuer les effets secondaires des traitements anti-inflammatoires ou encore pour traiter la dyspepsie (douleur provenant du tube digestif supérieur).

Des prescriptions que l’on sait « non conformes » aux conditions de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) et qui ne sont parfois fondées sur aucune étude d’efficacité. Mais on les prescrit quand même, par acquit de conscience, d’autant qu’ils sont souvent remboursés à 100 %

Si, au moins, ces IPP étaient sans effets secondaires, mais ceux-ci sont multiples :

  • Troubles gastro-intestinaux : diarrhée, constipation, flatulences, nausées et vomissements.
  • Troubles cutanés : prurit, exanthème, alopécie, érythème multiforme ou photosensibilité et tendance accrue à transpirer.
  • Troubles du système nerveux : étourdissement, somnolence, insomnie, vertiges et maux de tête.
  • Troubles oculaires : vue floue ou rétrécissement du champ de vision.
  • Troubles de l’oreille : dysfonctionnement de l’audition, bourdonnements.

Par ailleurs, les rechutes après la prise de ces IPP sont très fréquentes dès l’arrêt du traitement, ce qui oblige de prolonger la prise du médicament à long terme. Or supprimer la sécrétion acide de l’estomac trop longtemps favorise la croissance de certaines bactéries soupçonnées de produire des substances cancérigènes…

Bref, mieux vaut se tenir à l’écart de ces IPP, surtout lorsque l’on sait que, pour soigner l’ulcère, il suffit d’éradiquer la bactérie Helicobacter pylori, ce que des traitements naturels font très bien.

Il existe en particulier une formule issue de la pharmacopée traditionnelle chinoise, utilisée en Asie depuis douze ans, prescrite dans plus de 1 500 hôpitaux et vendue en France sous le nom de Gastrinat. Ce traitement entièrement naturel et sans effets secondaires a fait l’objet de nombreuses études cliniques. Une de celles-ci a par exemple démontré qu’il guérissait complètement 95 % des ulcères en quatre semaines avec un taux de récidives de 11 % (alors qu’il est presque de 80 % avec les médicaments classiques).

D’autres traitements naturels existent : Ficus carica bourgeons (macération glycérinée D1, en pharmacie) à raison de 50 gouttes trois fois par jour dans un verre d’eau permet de diminuer le reflux gastrique. Plusieurs autres protocoles ont été cités dans nos colonnes, vous avez le choix et rien ne vous oblige ainsi à contribuer à alimenter le jackpot que se partagent sans vergogne les labos.

Pour découvrir d'autre remèdes naturels contre l'ulcère de l'estomac, lisez l'article d'Alternative Santé

 

 

 

 


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