L’Éthérapie, reconquérir son énergie originelle

Discipline récente, l’Éthérapie est une approche thérapeutique holistique. En s’appuyant sur des notions ancestrales, elle vise à nous reconnecter à l’énergie fondamentale présente dans notre corps dès la conception.

Le nom Éthérapie provient du mot « éther ». Marc Polizzi, un des fondateurs de la discipline, rappelle : « Ce nom recouvrait le champ d’informations quantiques avant l’avènement de cette science, et de Pi, le célèbre 3,14 de l’équation du cercle et base de la géométrie sacrée. » C’est avec sa femme Pascale, que Marc est à l’origine de cette thérapie dont le but est de mettre en conscience et en cohérence toutes les facettes de notre être afin de progresser dans la réalisation de soi.

L’idée de départ repose sur les deux énergies – que les Chinois appellent Yin et Yang – et qui constituent les deux polarités fondamentales sans lesquelles la vie ne serait pas possible. Le jour de notre conception, notre polarisation Yin-Yang devrait donc être parfaite pour permettre à la vie de s’incarner. « Pour avoir une image de ces énergies, pensez qu’elles correspondent à une pile intérieure sur laquelle est branchée l’ampoule qui permet à l’être humain que nous sommes de rayonner », explicite Pascale. Toutefois, la vie intra-utérine, les conditions de naissance, la petite enfance nous obligeraient à nous écarter de cette perfection. Pour s’adapter au monde des adultes et en particuliers à celui de nos parents, nous serions contraints de trouver des solutions souvent différentes de celles menant à l’épanouissement.
 

Reconnexion à son Tao

Selon Marc et Pascale Polizzi, c’est par une approche mentale, symbolique et énergétique, que l’Éthérapie permet de retrouver cette connexion énergétique originelle que l’on avait à l’instant de notre conception. Pour effectuer ce travail de reconnexion, l’éthérapeute pourra utiliser ce que les Polizzi nomment le « biotesting ». Il s’agit tout simplement de l’outil que chaque approche alternative utilise dans son domaine : le test musculaire pour les kinésiologues, la palpation du pouls pour la médecine traditionnelle chinoise, le mouvement de respiration primaire (MRP) pour les ostéopathes… Ce ressenti personnel cultivé et acquis lors du cursus d’une formation permettrait ainsi de sonder la mémoire cellulaire, autrement dit les connaissances inconscientes de notre corps. « Le corps sait en effet ce qui est bon pour lui, précise Marc. Si on voulait utiliser un vocabulaire plus moderne on parlerait de champ morphique. »

Dans un premier temps, à l’aide d’un protocole de type check-list structuré et de son biotest, l’éthérapeute serait en mesure de rechercher et d’identifier tous les conditionnements qui ont fait que la personne s’est éloignée de son axe (de son Yin ou de son Yang). « Au fur et à mesure de la découverte, l’éthérapeute doit en faire part à la personne afin que, mentalement, cette dernière puisse établir des ponts, faire naître des points de repère ou sentir ce qui résonne pour lui. C’est, en quelque sorte une mise en conscience des schémas psychologiques », continue Marc. « Ensuite l’éthérapeute conduit la personne à la recherche d’un symbole lui permettant de se reconnecter à son énergie archétypale, à son Tao originel, enchaîne Pascale. Elle travaillera le Yang à la première séance, le Yin à la suivante, car un temps d’intégration est nécessaire. »

La puissance du symbole est désormais reconnue dans le monde entier. Mais comment­ trouver le symbole adapté à la personne en sachant qu’il est éminemment subjectif et même parfois inconscient ? « En utilisant de nouveau le biotest, reprend Pascale, qui, en s’appuyant sur un protocole bien structuré, va permettre de trouver cette image symbolique de reconnexion ainsi que le travail énergétique à faire après la séance. » Puis elle poursuit : « Enfin, la dernière étape est un soin énergétique classique. C’est l’équivalent d’une séance d’acupuncture ou de shiatsu. La différence provient essentiellement du travail fait en amont. »
 

Retrouver son axe

Comment peut-on savoir que l’on a atteint l’objectif de reconnexion ?

« Quand on n’est pas sur son Tao originel, on s’adapte comme une girouette, au mieux du vent », répond Marc « Si le temps est changeant, c’est très fatiguant ! Une fois son Tao originel reconnecté, on est comme un culbuto, ce petit personnage sur un socle arrondi et lourd : il bascule mais revient rapidement à son centre ! Il peut vivre et s’adapter aux vicissitudes de la vie avec moins d’effort et de stress. » Une fois cette base retrouvée, l’Éthérapie peut également accompagner la personne dans le développement de sa vie même si c’est bien la reconnexion à son Tao originel qui reste la base de son approche spécifique.

 

À l’origine, un couple

Le bagage universitaire de Pascale  et Marc, les créateurs de l’Éthérapie, est essentiellement scientifique. Un doctorat en chirurgie dentaire pour Pascale et une agrégation de mécanique pour Marc. Dès les années 1990 ils se sont formés aux approches humanistes et énergétiques. La dentisterie holistique pour Pascale et la systémique pour Marc. Depuis 2000, ils travaillent à formaliser et transmettre l’Éthérapie.

Site : www.etherapie.fr

 

Alessandra Moro


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