Stratégie adaptogène : pour combattre le stress à sa source

 

Déprimé, fatigué, facilement irrité, malade : les effets du stress sont aussi divers qu’inattendus. Ses causes ne le sont pas moins : une émotion, un décès, un surmenage… Pour aider l’organisme à maintenir l’équilibre et éviter l’installation de pathologies induites, des substances naturelles adaptogènes peuvent jouer un rôle majeur dans le combat en profondeur contre le stress.

Le 21e congrès de la Société de psycho-gériatrie qui s’est tenu à Paris le mois dernier, a rendu publique la plus grande étude réalisée jusqu’à présent sur la santé mentale des plus de 65 ans. Menée par une unité de l’Inserm, cette étude montre qu’une personne sur deux âgée de plus de 65 ans reconnaît avoir eu, ou avoir toujours, des idées suicidaires, des phobies ou une dépression majeure. Les personnes concernées par l’étude, environ deux mille, ont toutes mentionné un même élément à l’origine de leur mal : la survenue d’événements stressants.

 

Le stress est bon pour la santé

Le stress est pourtant une réaction parfaitement naturelle de l’organisme face aux différentes agressions qu’il subit. Il peut s’agir de facteurs physiques, psychiques ou sensoriels tels qu’un traumatisme, un choc chirurgical, un choc thermique, une maladie infectieuse, une émotion, une humiliation, un placement soudain dans une maison de retraite, un décès, un surmenage, un licenciement…

En réponse, l’organisme déclenche chaque fois les mêmes mécanismes d’adaptation en fonction du niveau de stress et de l’individu concerné.

- D’abord, face à la menace, le système nerveux est stimulé : l’attention, la vigilance et l’agressivité augmentent, tandis que l’envie de dormir ou de s’alimenter diminue.

- Vient ensuite l’activation des glucocorticoïdes (corticosurrénales) avec comme conséquences, la réorientation du flux sanguin vers le système nerveux central et la mobilisation d’une énergie directe. Tout rentre dans l’ordre dès lors que la situation de stress disparaît.

 

Quand l’adaptation naturelle s’enraye

 

Le stress ne devient nocif que lorsque le mécanisme d’adaptation général de l’organisme est poussé jusque dans ses derniers retranchements :

  • D’abord l’alarme

L’organisme surpris par l’agression est choqué. Le rythme du cœur augmente, les vaisseaux sanguins cutanés et viscéraux se contractent pour permettre au sang d’irriguer le cœur, les poumons, le cerveau et les muscles en priorité. Les premiers symptômes négatifs apparaissent : agitation, perte de contrôle, élévation brutale de la tension, bouche sèche, battements de cœur et respiration accélérés, angoisse, envie d’aller à la selle, nœud à l’estomac…

 

  • Puis la résistance

L’organisme tente de rétablir l’équilibre. La glande corticosurrénale produit du cortisol en quantité et ne cesse pas tant que le stress perdure. Si c’est le cas, les 

organes risquent de souffrir (lésion cardiaque, stomacale…), les défenses immunitaires s’effondrent. Pendant cette phase, l’organisme est plus vulnérable face à d’autres agressions.

 

  • Enfin, l’épuisement 

La répétition des élévations du cortisol (stress fréquents et importants) entraîne une saturation et un épuisement des récepteurs de l’hippocampe, provoquant un emballement du système. La survie même des neurones de l’hippocampe est menacée. L’hippocampe est un véritable ordinateur qui confronte l’information présente aux expériences du passé imprimées dans notre cerveau. Toute atteinte de l’hippocampe a pour conséquences la dépression et l’altération des fonctions essentielles d’adaptation. Les forces physiques et psychiques sont épuisées, la capacité de résistance de l’organisme s’effondre. Les maladies graves apparaissent.

 

Le secours des substances adaptogènes

Pour aider le corps dans son entreprise de rétablissement de l’équilibre, il existe ce que l’on appelle les subs¬tances « adaptogènes ». Leurs propriétés ont été découvertes par le docteur Lazarev à la fin des années cinquante. Depuis, de nombreuses classifications ont été proposées pour définir ce que sont les substances adaptogènes. 

 

En gros, on les identifie selon quatre critères :

 

- Leur action est non spécifique, elle n’est pas destinée à des pathologies précises mais plutôt à augmenter la résistance globale de l’organisme.

- Leur action est normalisante, elle permet à l’organisme de se modifier pour améliorer son fonctionnement tout en dépensant le minimum d’énergie.

- Les substances adaptogènes ne sont ni toniques ni calmantes, elles protègent plus particulièrement la sphère cardiaque, très affaiblie lors de périodes de stress, permettent de remonter le système immunitaire déprimé et de sortir des phases de dépression.

- Elles ne créent pas de désordre dans les fonctions physiologiques du corps.

 

Le traitement 

Lorsque les premiers symptômes sont apparus, plusieurs vitamines, micronutriments ou plantes peuvent aider à une normalisation de l’organisme en profondeur et participer à la régression du stress. Le  coffret STS Pack qui visera à…

 

  • Renforcer les défenses immunitaires 
  • Diminuer l’homocystéine 
  • Augmenter la SAMe 
  • Lutter sur les troubles du sommeil, les problèmes de concentration, le ressassement 

 

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