25 % des plus de soixante ans risquent un cancer professionnel

Les résultats sont effrayants pour les actuels retraités. On apprend ainsi qu’un travailleur sur quatre maintenant à la retraite a été exposé à des produits potentiellement cancérigènes dans son univers professionnel et ce, durant l’essentiel de sa vie active.

Et chaque jour, un million de personnes sont encore exposées à des produits potentiellement cancérigènes dans leur environnement professionnel.

Quand on sait qu’il s’écoule 15 à 40 ans entre l’exposition à un agent cancérigène sur le lieu de travail et l’apparition d’une tumeur, on peut en conclure que « l’épidémie » de cancers est loin d’être terminée.
 

Le rapport pointe trois substances particulièrement dangereuses :

  • L’amiante, championne toutes catégories, est responsable de 90 % des cancers de la plèvre (l’enveloppe qui entoure les poumons). Elle induit directement un cancer du poumon sur six et, plus globalement, la moitié des cancers d’origine professionnelle
     
  • Les pesticides. Aux 100 000 tonnes utilisées chaque année par les agriculteurs s’ajoutent les produits à usage domestique (animaux, poux) ou de loisir (jardinage). Plus de 9 000 produits de ces deux derniers types sont commercialisés en France. L’exposition professionnelle (agriculteurs, viticulteurs) aux pesticides se traduit par un risque multiplié par trois de déclencher une tumeur cérébrale. Et, pour les personnes qui traitent leurs plantes d’intérieur, le risque est multiplié par six.
     
  • Troisième ingrédient et le plus inattendu : les poussières de bois. Elles augmentent de quarante fois le risque d’apparition des cancers du nez et des sinus chez les menuisiers, les ébénistes et les travailleurs de la filière du bois (forestiers, papetiers, charpentiers…) ! Plus généralement, l’étude estime que 15 % des hommes et 5 % des femmes ont occupé durant leur vie au moins un emploi exposé aux poussières de bois.

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Principes de santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé