La thyroïdite d'Hashimoto

Cette affection doit son nom au médecin japonais qui en fit la première description en 1912. 


Elle débute le plus souvent de façon discrète de sorte que son diagnostic n'est posé qu'après plusieurs mois, voire plusieurs années d'évolution. Parfois, elle commence bruyamment sous forme d'un épisode d'hyperthyroïdie. Elle évolue inexorablement vers une hypothyroïdie chronique. Sur le plan biologique, l'augmentation de la production de certains anticorps (anti-TPO) est concomitante avec la destruction des cellules de ta thyroïde par les cellules immunitaires du sang (Lymphocytes T et B). À terme, il n'y a plus aucune cellule thyroïdienne !

C'est la raison pour laquelle la thyroïde s'atrophie dans la majorité des cas. À l'examen clinique, un nodule est souvent retrouvé. D'autres maladies auto-immunes peuvent Lui être associées : L'anémie de Biermer, Le diabète de type 1, Les formes auto-immunes de la maladie d'Addison, La polyarthrite rhumatoïde. Le syndrome de Gougerot- Sjogren, Le vitiligo... Même avec de forts soupçons, la maladie d'Hashimoto n'est pas toujours faciLe à affirmer. En effet, Les premiers bilans sanguins peuvent ne pas être francs. La réalisation d'une échographie devient alors essentielle. Plus Le diagnostic est posé tardivement, plus La destruction de La glande est massive, plus l'hormonothérapie substitutive est importante car la médecine est encore aujourd'hui incapable d'arrêter le processus auto-immun et plus encore, d'initier la régénération des tissus détruits.

Plus d'informations sur la thyroïde et la thyroïdite d'Hashimoto sur Alternative Santé : Thyroïdite d'Hashimoto, un fléau mondial


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