Le syndrome métabolique : quand le surpoids devient pathologie

Prenez un mètre de couturière et mesurez votre tour de taille. Si vous dépassez le chiffre de 94 cm (pour les hommes) ou de 80 cm (pour les femmes), vous faites peut-être partie des 25 % de Français atteints du syndrome métabolique.

Auto-diagnostic : Êtes-vous touché par le syndrome ?

Le syndrome métabolique, également appelé syndrome X, est la conséquence d'un mode de vie déséquilibré : sédentarité, manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, stress… Il correspond en fait à l’accumulation de plusieurs facteurs de risques cardiovasculaires. Mais à la lumière des recherches récentes, il représente en lui-même une entité qui se définit par l’existence de plusieurs symptômes :

Un symptôme obligatoire

  • une obésité abdominale et un tour de taille augmenté égal ou supérieur à 94 cm chez l'homme et 80 cm chez la femme. Cette mesure est beaucoup plus parlante que l'IMC dont la mesure ne tient pas compte de facteurs très importants dans le syndrome métabolique

Et deux symptômes parmi les quatre suivants :

  • Triglycérides dans la fourchette haute (> 1,5 g/l chez l’homme et > 1,20 g/l chez la femme).
  • HDL cholestérol bas < 0,5 g/l chez la femme ou < 0,4 g/l chez l’homme.
  • Hypertension artérielle avec des chiffres égaux ou supérieurs à 135/85 mm Hg.
  • Glycémie à jeun égale ou supérieure à 1,00 g/l.

Note : Tous ces chiffres peuvent être obtenus par une simple analyse de sang. L’association de phénomènes inflammatoires aux facteurs de risques ci-dessus aggrave le pronostic du syndrome.

Le premier traitement : régime, sport et arrêt du tabac

Dans les cas plus avancés, voici la liste des nutriments indispensables et efficaces sur la régulation métabolique et la régulation du poids" : 

  • Le chrome normalise la fonction insulinique et régule le niveau de sucre. Dans le cadre du syndrome métabolique, il diminue chez le prédiabétique de type II, l’intolérance au glucose et la résistance insulinique. Il aide aussi à brûler les graisses et à augmenter la masse musculaire, il abaisse le « mauvais » cholestérol et augmente le « bon ».
  • La vitamine B6 régule la libération du glycogène hépatique dès que les muscles en ont besoin. Elle participe à la production d'insuline.
  • La vitamine B12, également appelée cobalamine, contribue au métabolisme des glucides, des graisses et des protéines. Elle assiste également les mécanismes nerveux et cardiovasculaires.
  • La quercétine est réputée être le plus actif des flavonoïdes. Elle présente des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et a des effets positifs sur le système cardiovasculaire. (en savoir plus sur la quercétine)
  • L'acerola, riche en vitamine C, a une action anti-inflammatoire et augmente la résistance au stress par son action sur les glandes surrénales. (en savoir plus sur l'acérola)
  • Le cassis (Ribes nigrum) dont les anthocyanosides ont une activité vasculoprotectrice et antiœdémateuse. Les prodelphinidols des feuilles montrent, quant à eux, une activité anti-inflammatoire par augmentation de l'activité corticosurrénale.
  • La vigne rouge (Vitis vinifera) Riche en flavonoïdes (plus de 4 %), la vigne rouge est responsable de ce fameux paradoxe français qui montre un taux moindre de troubles cardiovasculaires dans les régions viticoles malgré un cholestérol semblable ou même plus élevé que dans d'autres régions. Parallèlement à cet effet antioxydant, le rôle anti-inflammatoire et protecteur vasculaire des flavonoïdes de la feuille de vigne est connu depuis longtemps.
  • L’ail (Allium sativum). Une étude sur vingt sujets diabétiques suggère que la consommation d’ail peut faire baisser de façon significative le taux de glucose sanguin. Ses actions antiagrégantes plaquettaires et antihypertensives s’ajoutent au potentiel hypoglycémiant.
  • L’oignon (Allium cepa) Les composés de l'oignon ont une action insuline-like. Ce sont les composés amino-sulfoxydés qui peuvent protéger l'insuline circulante contre la dégradation et aussi stimuler sa production par le pancréas.
  • La mélisse (Melissa officinalis), par son action sur le stress, complète les actions antistress des autres plantes. Riche en polyphénols et flavonoïdes, la mélisse ajoute à cette action apaisante et neurovégétative un effet anti-inflammatoire et antioxydant.

 

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