Les troubles de la glande thyroïde

Les dysfonctionnements de la glande thyroïde étaient auparavant propres aux pays pauvres, carencés en iode. Aujourd’hui, quinze pour cent des Français souffrent d’une maladie de la glande thyroïde ! Ces troubles ont des répercussions multiples sur la santé, principalement au niveau du cœur, du poids, du système digestif, de la température corporelle, de la peau et sur le caractère. La médecine officielle propose principalement le  Levothyrox comme traitement, avec tous ses effets secondaires...

La thyroïde, située dans l’avant du cou, est une glande qui fabrique des hormones riches en iode. Les deux principales hormones thyroïdiennes sont la T4 (tétraïodothyronine) et la T3 (triiodothyronine) qui sont essentielles à la vie car elles ont de nombreux effets sur le métabolisme, la croissance et le développement de l’organisme.

L’iode est un élément indispensable à la thyroïde et à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il provient de l’eau et de notre alimentation, principalement les poissons, les crustacés, les haricots verts et les laitages.
 

La thyroïde, un des organes malades de notre temps

En 1986, l’accident de la centrale de Tchernobyl a pulvérisé sur l’Europe de grandes quantités d’iode 131 et de césium 137, tous deux radioactifs, qui ont contaminé les populations par inhalation mais surtout par ingestion d’aliments contaminés (en particulier le lait). En France, c’est plus particulièrement l’Est et le Sud-Est qui ont été touchés. Ainsi, en Haute-Corse, le nombre de personnes ayant consulté pour des problèmes thyroïdiens a augmenté de 172 % en 1987.

Les thyroïdites d’Hashimoto qui représentaient, il y a seulement quelques années, 1 % des hypothyroïdies, représentent aujourd’hui plus de 50 % de cette maladie, due au césium.

Quant aux cancers de la thyroïde, ils sont en constante augmentation dans la population européenne. En France, 15 % de la population souffre d’une pathologie thyroïdienne. Malheureusement, dix-huit ans après la catastrophe, son influence sur la santé n’est toujours pas reconnue.

Bien évidemment, Tchernobyl n’explique pas tout et bien d’autres formes de pollution peuvent traduire l’augmentation des pathologies thyroïdiennes. Je pense particulièrement à la pollution atmosphérique, au benzène des cigarettes, aux différents rayonnements électromagnétiques nocifs ainsi qu’aux métaux lourds.

La thyroïde, un organe sensible au temps

Ce n’est pas un hasard si la glande thyroïde se situe au niveau du cou puisqu’elle assure l’équilibre entre le haut et le bas du corps, entre la tête (nos pensées intérieures) et le corps (nos actions extérieures). Elle est la glande de notre métabolisme et elle a le pouvoir de nous faire fonctionner en sur-régime ou au contraire au ralenti selon nos émotions.

 

L’hyperthyroïdie, c’est l’accélération

L’hyperthyroïdie est due à une trop grande sécrétion d’hormones thyroïdiennes dans notre organisme. Cet excès d’hormones entraîne une accélération de tous les métabolismes : tout fonctionne trop et trop vite. Les symptômes sont surtout nerveux (anxiété, agitation, irritabilité, tremblement des mains) et cardiaques (palpitations, tachycardie, extrasystoles). On observe également une perte de poids inexpliquée, de la fatigue musculaire, des transpirations excessives ainsi que des diarrhées fréquentes.

Le traitement de l’hyperthyroïdie nécessite parfois l’usage de médicaments antithyroïdiens (Basdène®- Néo-mercazole®) qui présentent malheureusement des effets secondaires importants. Il y a souvent moyen de les éviter ou de réduire fortement les doses par le traitement naturel suivant :

  • Du repos aussi bien physique que psychique, en évitant au maximum tout stress.

Homéopathie

  • Vespa complexe Lehning n°46 : 20 gouttes 3 fois par jour.
  • Iodum 5 CH et Natrum Muriaticum 5 CH : 3 granules de chaque en alternance trois fois par jour jusqu’à amélioration.

     

Phytothérapie

  • Lycopus europaeus TM : 30 gouttes 3 fois par jour.
     

L’hypothyroïdie, c’est le ralentissement

L’hypothyroïdie est due à une sécrétion trop faible d’hormones thyroïdiennes dans notre organisme à cause d’un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde.

Les symptômes sont opposés à ceux de l’hyperthyroïdie : diminution du rythme cardiaque, une prise de poids inexpliquée, une grande frilosité, de la constipation, un manque d’énergie, une asthénie générale aussi bien physique qu’intellectuelle.

Le traitement classique de l’hypothyroïdie consiste à remplacer les hormones manquantes par la prise d’hormones de synthèse (Levothyrox®).

En médecine naturelle, on s’intéresse surtout à la cause de l’hypothyroïdie qui est soit d’origine environnementale (pollution, métaux lourds, carence en iode), soit d’origine auto-immune (thyroïdite d’Hashimoto).

 

L’aide précieuse de l’algue brune : Laminaria Japonica

Les propriétés des algues sont connues depuis des milliers d’années. Des recherches mondiales ont démontré que l’algue brune Laminaria japonica contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique. Comme toutes les algues, elle contient de l’iode organique qui est un régulateur du métabolisme thyroïdien et du système nerveux.

L’originalité du Laminaria japonica est sa richesse en alginate qui est le plus puissant chélateur de métaux lourds, car non seulement il capte ces toxines, mais aussi il favorise leur élimination à l’extérieur de l’organisme. Le mercure, l’aluminium, le cadmium, le cobalt et le radium sont des métaux lourds toxiques qui s’accumulent progressivement dans notre organisme et qui sont à l’origine de plusieurs maladies de notre temps (hypothyroïdie, fibromyalgie, fatigue chronique, maladie d’Alzheimer, cancers…).

L’alginate est aussi efficace pour atténuer les effets des différentes radiations que subit l’organisme en permanence. Les pollutions radioactives, les rayons X, les micro-ondes, les lignes à haute tension, les télévisions, les ordinateurs, les téléphones portables et leurs antennes relais sont différentes sources de radiations nocives qui génèrent chez l’homme des radicaux libres à l’origine du vieillissement cellulaire, d’anomalies de naissance, de troubles thyroïdiens, de leucémies et de cancers.

La maca (Lepidium meyenii)

Il s’agit d’une plante qui pousse dans les Andes péruviennes et dont les propriétés médicinales sont connues depuis plus de 5 000 ans.

Des recherches récentes démontrent que la maca a une action stimulante sur l’hypophyse et l’hypothalamus, ce qui explique son rôle considérable dans le bon fonctionnement des autres glandes endocrines telles que les ovaires, les testicules, les glandes surrénales, le pancréas ainsi que la glande thyroïde.

Les effets anti-fatigue de la maca se manifestent rapidement (dans les 72 heures) et cette augmentation de l’énergie serait due à l’action régulatrice que la maca exerce sur la glande thyroïde.

Pour en savoir plus lisez l'article paru dans Alternative Santé sur le Lévothyrox

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