Nodule thyroïdien et carence en iode

C’est généralement de manière fortuite, lors de la palpation ou d’une échographie de la thyroïde, que l’on découvre ce que l’on appelle un nodule thyroïdien (un terme regroupe en fait l’ensemble des lésions nodulaires ou kystiques qui atteignent cet organe). Ces nodules sont généralement de petite taille et indolores et leur présence n’est accompagnée d’aucun symptôme.

Cette affection est fréquente chez les personnes âgées mais on ne sait pas avec certitude pourquoi on détecte aujourd’hui autant de nodules thyroïdiens. Certains résultent sans doute du fait que, durant les années quarante, on recourait souvent à la radiothérapie pour traiter un grand nombre d’affections bénignes du thymus, des végétations, des amygdales et de la peau chez les enfants. Des études ont révélé qu’environ 25 % de ces patients présentent par la suite des nodules thyroïdiens (environ un tiers d’entre eux sont cancéreux). Mais plus globalement, la seule hypothèse plausible est que le phénomène soit lié à des carences iodées ou en iodure de calcium organique.

 

Stress et thyroïde

Des études récentes montrent qu’il s’agirait en fait d’un dérèglement bénin de l’axe hormonal entre l’hypophyse et la thyroïde. Sous l’effet des stress de la vie moderne, la thyroïde est trop sollicitée. Elle doit régler notre niveau de vie grâce à l’envoi d’iode dans tout l’organisme mais ne peut satisfaire la demande permanente de nos organes. Si l’apport en iode est insuffisant, l’hypophyse sécrète alors plus de TSH (thyroïd stimulating hormone) le facteur hypophysaire de stimulation de la thyroïde. C’est alors qu’apparaissent les nodules qui sont simplement des zones de thyroïde incapables d’assurer la fabrication correcte des hormones thyroïdiennes vectrices d’iode.

Transmission héréditaire

Des études réalisées en Grèce ont montré que la carence iodée de la population finit par augmenter les récepteurs de cette hormone sur la thyroïde et que, par la suite, cette anomalie peut se transmettre héréditairement. Ceci explique pourquoi les membres d’une même famille ont ainsi des lésions nodulaires avec ou sans goitre.

 

Nodule et cancer

Un nodule fait toujours craindre qu’il puisse également contenir des cellules cancéreuses. Si le cancer peut se révéler effectivement ainsi, il est heureusement très rare. Il augmente sans doute depuis Tchernobyl mais peut-être n’est-ce pas la seule raison. La consommation de tomates traitées avec certains phytosanitaires est aussi incriminée dans ce cancer. Le risque d’avoir un nodule dégénératif est ainsi sans doute majoré et cela nécessite donc de surveiller tous les nodules découverts. Cependant, cette crainte ne justifie absolument pas qu’on enlève systématiquement la thyroïde comme certains l’ont préconisé. Une surveillance régulière est nécessaire au moyen d’échographies. Certains proposent la prise d’hormone de synthèse pendant quelque temps pour aider à faire régresser le ou les nodules (par frein de la sécrétion de TSH par l’hypophyse).

 

Nutrition

  • Consommer régulièrement des aliments riches en iode ou en calcium d’origine marine (poisson, notamment sardines à l’huile avec les arêtes, fruits de mer, algues).
  • Ne pas abuser des aliments qui peuvent perturber la glande comme le chou, le chou-fleur ou le navet.
  • Éviter les eaux riches en fluor et les dentifrices qui en contiennent.
  • Diminuer le lait et les fromages de vache.
  • Éviter les tomates qui pourraient avoir été traitées.
  • Remplacer le sel iodé par du sel gris.

 

Compenser la carence en iode

La carence en iode est maintenant généralisée dans la population. Et il n’est pas certain que l’utilisation de sel iodé, préconisée depuis les années cinquante, puisse compenser cette carence – d’autant qu’on recommande aujourd’hui de moins saler les aliments. On peut également se demander si l’iode de cette origine est bien intégré par la glande. En effet, de très récentes études semblent démontrer que les iodures de synthèse favoriseraient la thyroïdite (inflammation de la thyroïde qui peut aboutir à sa destruction, provoquée par les anticorps développés contre la thyroglobuline, qui transporte l’iode).

Par ailleurs, une surdose en iode peut bloquer la thyroïde.

 

Le choix d’un complément alimentaire  devra donc se porter de préférence sur un produit naturel (généralement à base d’algues) et pas trop dosé. C’est le cas d’Œmine iode, par exemple, qui ne contient que des algues et dont la teneur en iode est étalonnée à 75 microgrammes. Ainsi, à raison de 2 à 3 gélules par jour, on couvrira les besoins sans risquer une surdose.

Mais il ne faut pas oublier de surveiller que l’on compense bien la carence, d’une part en recherchant les symptômes de carence en iode (notamment frilosité, fatigue et prise de poids) ou en faisant le dosage de l’iode urinaire (bien que pas très fiable).

Chez les personnes qui sont très actives, il est également recommandé de prendre parallèlement du calcium marin comme celui issu de l’algue blanche lithothamne,  que l’on trouve dans de nombreux compléments alimentaires, ou de l’extrait de coquille d’huître, qui contiennent de l’iodure de calcium, bénéfique pour réguler la thyroïde.
 

Homéopathie :

  • TSH 15 CH : prendre 5 granules tous les matins pour freiner l’hypophyse.
  • Ignatia 15 CH : 5 granules lors de stress et ainsi diminuer l’hyperémotivité qui excite la thyroïde.
  • Lachesis 15 CH : 5 granules si sensation d’oppression et de serrement à la gorge.
  • Iodum 5 CH en cas de carence iodée.


Selon le type de nodules ou de kystes

  • Nodule très dur : Conium 4 CH, 5 granules tous les matins.
  • Thyroïde molle : Spongia tosta 4 CH, 5 granules tous les matins.
  • Nodule dur et sensible : Calcarea fluorica 4 CH, 5 granules tous les matins.
  • Kyste : Fluoricum acidum 15 CH, 5 granules tous les matins.
  • Pour le terrain : Silicea 4 CH, 1 dose par semaine si maigreur. Ou Aurum 4 CH, 1 dose par semaine si terrain mélancolique. Ou encore Calcarea iodata 4 CH, 1 dose par semaine si terrain d’hyperactivité.

 

Phytothérapie

En cas de nervosité et de stress avec amaigrissement et excitabilité anxieuse sur un terrain neurasthénique, la tisane de mélisse ou de tilleul est recommandée.

 

Infos et points de vente : 

  • Œmine B, Œmine magnésium huître, Œmine iode, Œmine calcium marin
    Phytobiolab SARL
    24 rue Maryse Bastié, 31100 Toulouse.
    Tél. : 05 62 18 05 86
    Site : www.oemine.com
     
  • Lithothamne
    boutiques bio
     
  • Osfor (composé de poudre d’huître)
    Distribio
    250 avenue de la Reine,
    B-1020 Bruxelles (Belgique)
    Tél. : Pour la France : 01 64 05 54 88
    Tél. : 00 32 251 212 03
 
 

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