La bronchopathie chronique obstructive

On l’appelle BPCO : derrière cet acronyme se cache la difficulté chronique à expirer. 


La bronchopathie chronique obstructive se caractérise par l’obstruction généralisée des bronches de petit calibre, soit parce qu’elles sont encombrées par des sécrétions, soit parce qu’elles sont le siège d’un spasme permanent, soit parce qu’elles sont rétrécies... ou encore par une combinaison de ces mécanismes. La BPCO évolue spontanément vers l’insuffisance respiratoire chronique (essoufflement d’abord à l’effort, puis au repos) et l’insuffisance cardiaque droite. Le sang manque d’oxygène et contient trop de gaz carbonique. À terme, le seul recours possible est l’oxygénothérapie : c’est le cas pour 100 000 patients en France.

Le risque de la BPCO est l’insuffisance respiratoire aiguë à l’occasion d’une infection, d’un changement climatique, d’un stress important. La BPCO recouvre d’autres pathologies spécifiques comme la bronchite chronique, l’asthme à dyspnée continue et l’emphysème.

– La bronchite chronique est une inflammation permanente des bronches marquée par la production de crachats plus ou moins importante, mais continue trois mois par an (l’hiver), et ce depuis au moins deux années successives.

– L’emphysème est une affection qui résulte de la dilatation des alvéoles pulmonaires due à la destruction de leur paroi élastique : l’air qu’elles contiennent ne peut plus être rejeté totalement en fin d’expiration. En 2007, la BPCO touchait environ 2 millions de personnes en France et représentait la cinquième cause de mortalité dans les pays développés.

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