Quelques polluants de l’air extérieur

Les autorités sanitaires commencent à peine à admettre la responsabilité des pollutions aériennes dans le développement des maladies dites de civilisation (cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires, maladies dégénératives...).


L’ozone

Ce gaz odorant, légèrement piquant, est de plus en plus présent en quantités anormalement élevées dans la troposphère, la basse couche de l’atmosphère située entre la surface du globe et une altitude de 8 à 15 kilomètres. Les concentrations les plus fortes sont relevées non pas au cœur des agglomérations mais dans les zones périurbaines, voire rurales, d’autant que, sous l’effet du vent, une partie importante de l’ozone produit peut être transportée sur 50 voire 150 km !

Les particules grossières (PM10)

Une étude toute récente réalisée sur les raisons d’hospitalisation dans six grandes villes françaises révèle que les particules grossières jouent un rôle très important dans les affections respiratoires.

Les particules fines (PM2,5)

L’attention des pouvoirs publics est actuellement focalisée sur elles du fait de leur haut potentiel toxique. Elles proviennent de sources innombrables : le transport routier, et plus particulièrement les moteurs diesel, les installations de chauffage, les centrales électriques utilisant le charbon ou le mazout, les brûlis agricoles...

Les composés. organiques volatils non méthaniques (COVNM) et composés organiques volatils (COV)

Ces molécules sont issues de 23 familles chimiques (soit 210 espèces) dont les hydrocarbures auxquels on les assimile souvent. Du fait de leur volatilité, ces composés peuvent être transportés très loin de leur lieu d’émission. Certains se décomposent dans l’atmosphère dont ils peuvent perturber les équilibres et favoriser la production d’ozone troposphérique. D’autres sont toxiques directement. Le méthane est le principal COV et l’un des plus importants acteurs de l’effet de serre. Il est naturellement présent dans l’air car il provient en grande partie de la fermentation des matières organiques végétales et animales. Pour le reste, il est produit dans l’estomac des mammifères...

Les polluants organiques persistants ou POP

Ces substances proviennent de nombreuses activités humaines comme les industries métallurgiques, les usines d’incinération, le chauffage des habitations, les incendies... En font partie les sous-produits de la combustion de carburants et de certains procédés industriels comme les dioxines ainsi que les substances dérivées de certains pesticides.


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